Sur les ordinateurs, il s’agit généralement de logiciels préinstallés gratuits pour une durée limitée. Une fois la période d’essai terminée, ils génèrent de nombreuses sollicitations commerciales via des pop-ups pour pousser les utilisateurs à acheter la version complète.
Ce sont le plus souvent des logiciels de nettoyage ou d’optimisation système, des antivirus, des centres de mises à jour, etc. Certaines applications forcent également l’installation de barres d’outils indésirables sur le navigateur Internet. Instables, inefficaces et truffées de liens frauduleux, elles exposent les utilisateurs à des risques et ralentissent la navigation sur le web. Elles s’avèrent de surcroît particulièrement difficiles à désinstaller.
Encore plus nocifs, les adwares constituent la forme de bloatwares la plus tenace et difficile à supprimer. Contrairement aux autres bloatwares, ils ne sont généralement pas préinstallés sur le système d’exploitation, mais associés à des téléchargements de logiciels sur le web.
Une fois installés, ils génèrent des publicités intempestives via des fenêtres contextuelles durant la navigation sur Internet. Très envahissants, ils affectent les performances et peuvent représenter un risque pour la sécurité.
Sur les terminaux Android, les types de bloatwares les plus couramment utilisés sont des applications de météo, sport, santé, centres de jeux, messageries, assistants de productivité, gestion financière, etc.
Les terminaux d’Apple n’échappent à la règle, mais les bloatwares intégrés par la firme à la pomme sont réputés de meilleure qualité.
Il s’agit d’applications maison telles que Podcast, GarageBand, GameCenter, FaceTime, etc.