Citée presque aussi fréquemment que le coût, ce qui pousse les décideurs à privilégier l’open source est en quelque sorte la “politique de la maison”.
Pour eux, l’orientation vers l’open source est souvent faite en amont de la sélection des solutions candidates.
Mais là encore les motivations sous-jacentes varient.
Parfois, comme dans le secteur public, il s’agit d’orientations des politiques publiques, voire d’obligations légales auxquels ils sont tenus.
Dans ces cas, les appels d’offre mentionnent explicitement l’open source et c’est un critère qui pèse.
Plus naturellement, il s’agit parfois aussi d’une certaine “affinité technologique” avec le logiciel open source. Qu’il s’agisse du langage de programmation, des frameworks qu’ils utilisent ou de la plateforme d’exécution, les équipes informatiques privilégient les technologies qu’elles connaissent.
Et l’accès au code source, permet rapidement d’ôter les doutes quand à la capacité à la prendre en main.
Enfin, certains parlent d’un choix moral ou “éthique”. Ils approuvent les valeurs de l’open source telles que la transparence, le bien collectif, la liberté de chacun d’apprendre et d’entreprendre.
Nombreux sont les décideurs informatiques qui sont avant tout des ingénieurs passionnés, qui se sont formés grâce à l’open source.
Choisir l’open source pour un projet professionnel, c’est une façon de contribuer à son tour au mouvement.